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CARACTÉRISTIQUES |
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Type
: |
Atelier
de fabrication : |
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Envergure
: 13,215 m
| Vitesse
minimale : --- km/h |
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Longueur
: 5,40 m |
Vitesse
maximale : --- km/h |
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| Hauteur
: -,-- m |
Taux de chute mini : --
m/s à -- km/h |
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Allongement
: 23,0 |
Finesse
max : 20 à -- km/h |
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| Surface
alaire : 14,65 m² |
Profil
d'aile : ? | |
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Charge
alaire : 13,3 kg/m² |
Nombre
de sièges : 1 |
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Masse à vide : 115
kg |
Nombre
de machines construites : 1 |
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Masse
maximale : 195 kg |
Années
de fabrication : ---- -
---- |
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Ballast
: non |
Techniques
de construction : Bois
et toile |
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La
surface alaire donnée est celle des deux
plans.
Surface plan fixe : 0,70 m2 Surface
plan stabilisateur : 0,80 m2 Surface
plan direction : 0,78 m2
Structure
avant, avec le mât, et arrière du planeur [4]
Le fuselage est
constitué par deux caissons
en bois, s'encastrant
l'un dans l'autre :
- le premier est le corps, de 25 cm de haut, 10 cm de large et 4,50 m
de long,
supportant le poste de pilotage, les empennages, un carénage et le
patin.
- le second, cabane de support des ailes, mesure 2,00 m de long et 16
cm sur
22 cm.
Les ferrures d'attache des ailes sont en tôle de duralumin.
Les plans (supérieurs et inférieurs) sont identiques et de construction
cantilever. Chaque aile est monolongeron, et seuls, les plans
inférieurs
portent les ailerons pour le gauchissement.
L'entreplan est de 1,30 m au centre et de 1,10 m aux extrémités, les
plans inférieurs présentant un dièdre positif.
À la partie avant du fuselage, un carénage est composé de
deux éléments rigides montés sur charnières, capables
de servir de freins aérodynamiques en se plaçant perpendiculairement à
la
direction du vol.
Ce planeur présente l'intérêt, tout en étant
très fin, d'avoir une grande maniabilité et d'être
léger, qualités plus difficiles à obtenir avec des machines
de type monoplan à grand allongement.
Nous avons vu les premiers vols de cet appareil, qui semble répondre
parfaitement à l'attente
de son constructeur. Réf
: Bulletin de l?AVIA n° 5 (mai
1934) - [2] |
TRYPTIQUE
ET PLANS |
Petit
plan 3 vues [4]
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HISTOIRE |
Pierre Bonnet, ancien pilote de la guerre de
1914-1918, collabora avec Clément durant les années 20 : de cette
collaboration naquit les BC-6 et 7 et le biplan Bonnet-Clément qui
participa au Congrès de Combegrasse en 1923. Ensuite, il
travailla seul. Dans les années 1950, Pierre Bonnet s'associa avec
Chalange pour produire des kits de planeurs modèles réduits, les CB,
dont le plus célèbre fut le CB-28. Pierre Bonnet a fait les essais
de son planeur double monoplan en juin 1932. Le planeur semble avoir
été appelé "Bordeaux" : en effet à cette époque, P. Bonnet, ingénieur
en mécanique générale, travaillait à Bordeaux. Le planeur a volé à
la Banne d'Ordanche vers 1934-35.
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Le
planeur Bonnet prêt à décoller [4] On ne voit pas quel est le mode
de mise en l'air. | Double
monoplan d'une surface de 14,65 m2, d'une envergure de 13,20 m pour un
allongement de 23. Il pèse, à vide, 115 kg.
Il
est constitué par deux caissons en bois, s'encastrant l'un dans
l'autre. Le premier est le corps de 25 cm de haut, 10 cm de large et
4,50 m de long, supportant le poste de pilotage, les empennages, un
carénage et le patin. Le second, cabane de support d'ailes, a 2 m de
long, et 16 cm sur 22 cm. Les ferrures d'attache d'aile sont en tôle de
duralumin.
Les
plans supérieur et inférieur sont
identiques, les plans inférieurs portant seuls des ailerons pour le
gauchissement. L'un et l'autre sont cantilever.
Bonnet,
qui n'a jamais été subventionné, a, dans ses cartons, d'autres études
séduisantes, en particulier un multiplan dont a réalisation a même été
commencée. » [4]
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"A Bordeaux, Pierre Bonnet
va réaliser un superbe planeur biplan
de performance, qui comme celui de Gabriel Voisin, recevra plus tard un
moteur entre ses deux plans.
En fait, il s'agit plutôt d'un double monoplan. Le fuselage est
constitué de
deux caissons, le premier recevant le poste de pilotage, le second, la
cabane
et les empennages.
Les deux ailes sont identiques de formes trapézoïdales à grand
allongement.
Peu de renseignements sur ses vols réalisés, si ce n'est un commentaire
élogieux
de Massenet." [1]
Article de Charles Girod : -
Faut-il encourager les amateurs à construire
leurs planeurs -
" Un des plus curieux appareils, sortant de l'ordinaire, était
certainement le planeur biplan en porte-à-faux que Pierre Bonnet essaya
à Bordeaux en 1935. " (remarque :
cette dernière date est erronée, les essais eurent lieu en 1932)
- Réf : « AVIATION MAGAZINE » n° 29
(juillet 1951) - [2]
(extraits
d'un article signé
L.M.) (pas d?année
?)
" Dimanche 3 juillet, aura lieu à Mérignac le grand meeting
d'aviation organisé par l'Aéro-Club du Sud-Ouest. On pense bien que
l'escadrille Mouillard est de la fête.
Et l?occasion est bonne de parler du planeur « Bordeaux »,
splendide appareil dû à l'ingéniosité, au talent
réfléchi, à la science disciplinée du constructeur
Pierre Bonnet."
- Réf : journal « LA FRANCE de
BORDEAUX et
du SUD-OUEST - [2] | Le Bonnet en
vol [4] | |
RÉFÉRENCES
| [1] Chronique
du vol à voile français de 1933 à 1940, Pierre Vaysse
et Jacques Marceau in Vieilles
Plumes n°7, Commission historique de la FFVV, automne 1997.
[2] Coupures de presse, via
Claude Visse [3]
in L'Air pour les jeunes,
n° 5 août 1936, via GPPA (suite à ma visite du 29 juin 2009)
[4] in L'Aérophile, Novembre
1933, via GPPA
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Page
mise à jour le
23/07/2009 |
Des vieilles toiles aux planeurs
modernes © ClaudeL 2003 -
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