En 1918, Leyat étudie en trois mois, avec des ingénieurs, centraliens comme lui : André GAUNARD, Léon BOILÈVE et Joseph DELATTRE un projet d'avion basé sur ses idées exposées dès 1906 puis 1912 : à savoir le concept d'aile vivante. Joseph Delattre, qui était de la même promotion que Leyat, faisait partie des actionnaires de la "Société des Aéroplanes Leyat" en 1909. Je crois qu'il était de la même promotion que Leyat à l'Ecole Centrale
[4] Lettre du 26 mars 1918 écrite par Leyat, Gaunard et Boilevé (adressée à qui ?)
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Ce projet, connu également sous le nom de "Delattre BN3" , avait pour objet de fournir aux armées françaises un bombardier lourd à long rayon d'action : "" dit Leyat à Gustave Courau [Mon hélice au pays des merveilles]. En effet, à cette époque, les bombardiers lourds étaient construits par Caproni, en Italie
Le projet fut présenté à la Commission des Avions Nouveaux (CEDENA) présidée par le Commandant Caquot, qui avait depuis peu remplacé le Colonel Dorand à la tête du Service Technique de l'Aéronautique.
Après examen du dossier, la Commission déclara qu'il fallait l'essayer en petit. En effet, cette machine présentait un certain nombre d'innovations qui méritaient une expérimentation préalable.
Le Trait d'Union n° 229 [Doc_064]
L'armistice mettra un terme définitif à ce projet qui n'aura finalement donné lieu à aucune construction. |